J’ai eu l’occasion de participer à un Barcamp il y a quelques jours, et à ma table le sujet de notre atelier était le Social Learning.
Force a été de constater que si le terme de Social Learning évoque une certaine idée de ce que c’est, il a été néanmoins avancé plusieurs définitions. Voilà qui plantait le décor et incitait à partir à la découverte de cette méthode collaborative…
Je m’intéresse depuis quelques temps déjà à ce sujet, et je m’inspire ici du livre blanc du Social Learning, plusieurs personnalités y donnent leur définition, explications à la clé.
Alors qu’est ce donc le Social Learning ?
Ce sont des pratiques d’apprentissage informel associées à des outils permettant de capitaliser, de partager et d’enrichir des connaissances à partir de la collaboration» (cf Le Livre Blanc du Social Learning)
Nous l’aurons compris, le Social Learning est un apprentissage social, il n’y a plus de «détenteur» unique du savoir et de la connaissance mais un échange de savoir, de compétences et d’expériences entre personnes (un pré-requis : l’apprentissage classique professeur/élèves est nécessaire avant de pratiquer le social learning). Lorsque l’on se retrouve face à un problème, c’est auprès de l’ensemble d’une communauté d’entreprise que l’on va chercher la réponse ou la solution.
Non sans rappeler certains principes des méthodes agiles, l’apprentissage se fait par itérations. Une véritable collaboration, au delà du «simple» travail en équipe, est nécessaire et indispensable pour que puisse apparaître le fruit de la solution et ainsi mettre en place un réelle pédagogie de l’apprentissage dans un environnement collaboratif.
Les outils 2.0 vont faciliter la mise en oeuvre du Social Learning : blogs, wiki, réseaux sociaux, intranet etc… chacun au sein de l’entreprise pourra communiquer, échanger, témoigner, converser, participer à mettre en place cet environnement collaboratif, et ainsi capitaliser les savoirs.
De mon point de vue, cet environnement collaboratif et participatif va également permettre d’éradiquer une sorte «d’isolement professionnel» en faisant tomber quelques barrières comme la peur voire même la honte de ne pas savoir et donc de demander. Le social learning invite réellement à la collaboration entre personnes dans un objectif de performance, loin de toute compétitivité entre membres d’une même équipe, même société, ce qui aura pour effet aussi bien l’amélioration individuelle et collective, à la fois sur un plan personnel et professionnel.
Pour aller plus loin, je vous invite à lire le livre blanc du Social Learning, et pourquoi pas, le mettre en place au sein de votre organisation !