Analyse Transactionnelle, le cursus de formation

Eric BerneForce est de constater qu’aujourd’hui beaucoup de personnes sont « formées » à l’Analyse Transactionnelle (si si), pour éviter tout malentendu, je voudrais revenir ici sur le cursus de formation en Analyse Transactionnelle ainsi que la pratique :

Un minimum de 4 à 6  années (didactique et supervision) est nécessaire avant de pouvoir être prêt pour une accréditation ! mais avant cela il vous faut avoir en poche un 101, et l’AT2 (compter 2 années supplémentaires…) voici le cursus complet :

AT1 : Initiation (officielle avec un examen appelé le 101) de 2 jours pour découvrir l’Analyse Transactionnelle

AT2 : Formation Théorique Avancée (compter une année pour ce cursus)

AT3 :

Didactique : apprentissage de la pratique

Supervision : accompagnement dans sa pratique (par des TSTA)

AT4 : Certification Européenne CTA (Analyste Transactionnel Certifié)

Ensuite, il est tout à fait possible de continuer afin de devenir formateur et enseigner aux CTA.

Voici maintenant les titres que vous pouvez rencontrer concernant les analystes transactionnels :

CTA : Certified Transactional Analyst

PTSTA : Provisional Teaching/Supervising Transactional Analyst

TSTA : Teaching/Supervising Transactional Analyst

Les « praticiens » ou encore « spécialistes » en Analyse Transactionnelle ne sont pas des titres reconnus par les structures officielles, cela ne veut pas forcément dire que vous êtes entre de mauvaises mains, mais cela appelle au questionnement, alors n’hésitez pas à interroger votre interlocuteur sur sa formation.

Exercer en tant qu’Analyste Transactionnel requiert un cursus de formation long et rigoureux ainsi que le respect du code de déontologie édité par l‘EATA (Association Européenne d’Analyse Transactionnelle).

Il est à noter, et c’est ce qu’il y a de plaisant avec l’Analyse Transactionnelle, qu’elle a un effet réel et immédiat, autrement dit, il est tout à fait possible d’utiliser certains concepts AT dans sa pratique professionnelle, la certification étant l’aboutissement de centaines d’heures d’apprentissage et de pratique sous la supervision d’ un TSTA, mais en ayant toujours conscience de ses propres limites, l’AT étant un outil très puissant, il faut donc l’utiliser avec discernement.

L’Analyse Transactionnelle étant une Théorie de la Communication, une Théorie de la Personnalité et une Théorie de la Structure & Dynamique des Groupes et Organisations, ses concepts sont très largement utilisés dans beaucoup de métiers qui touchent l’accompagnement des personnes et des entreprises (coaching, consultants, conseil & accompagnement…). Il existe également plusieurs champs d’application :

Organisations

–  Conseil

Éducation

Psychothérapie

Selon le champ d’application, l’approche ne sera pas la même bien entendu, mais je m’engage à revenir très prochainement sur altohumano pour vous en dire plus sur l’Analyse Transactionnelle, alors à très bientôt !

Pour plus d’informations rendez-vous sur les liens suivants :

Wikipedia

AnalyseTransactionnelle.fr

Atorg (école de formation)

Que sont les Croyances ?

Voilà un terme qui revient souvent que celui des « croyances » mais finalement, que sont les croyances ? Ce mot est utilisé en psychanalyse, en psychologie, en développement personnel, connaissance de soi… voici quelques indications utiles.

D’après Eckhart Tolle, un système de croyances, est un ensemble de pensées que nous considérons comme vérité absolue. C’est l’attitude d’une personne face à une idée. En PNL, les croyances sont des filtres inconscients que nous utilisons pour permettre ou non l’entrée d’informations, reçues par nos sens. En clair, elles sont souvent inconscientes et influent sur nos décisions. Il s’agit de « généraliser » ce que nous faisons à propos des expériences que nous vivons.  Les croyances peuvent être positives ou négatives, nous motiver ou bien nous limiter, elles peuvent être diriger sur  soi-même, sur les autres, ou le monde en général. En Analyse Transactionnelle, on parle de « méconnaissance » : un mécanisme inconscient qui nous conduit à ne pas voir la réalité telle qu’elle est réellement. Heureusement, il existe des outils et techniques pour nous permettre un équilibre entre nous et nous.

Et pour partager, voici une citation d’Henry Ford, à méditer :

« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »

« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »

La Soupe aux Cailloux

La soupe aux cailloux est une vieille fable populaire, connue dans le monde entier, et porteuse d’un message : en partageant nos ressources  (qu’elles soient matérielles, intellectuelles ou émotionnelles) en collaborant tous ensemble, nous arriverons avec des petits « rien » à un grand tout. C’est une façon de penser qui donne du sens à à l’heure ou les individualités priment sur le collectif. Partager et non diviser, voilà tout l’enseignement de cette fable.

IL ETAIT UNE FOIS…

Une période de grande famine règnait à travers le pays. Chaque personne gardait jalousement le peu de denrée qu’elle pouvait trouver. Un jour, dans  un petit village, arriva un soldat, demandant de l’aide pour préparer un repas. On lui dit « il n’y a rien à manger ici, tu ferais mieux de partir ! » le soldat répondit qu’il avait tout ce qu’il lui fallait pour faire une soupe aux cailloux, et qu’il aimerait la partager avec tous les villageois « tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un chaudron« … interloqué et curieux, un homme lui apporta un chaudron. Le soldat commença pas y faire chauffer de l’eau et y ajouta quelques cailloux. « Hum, c’est délicieux, dit le soldat, si seulement il pouvait y en avoir pour tout le monde ! et quel dommage que nous n’ayons rien d’autre à mettre dedans…elle serait encore meilleure cette soupe ! » c’est alors qu’une petite fille arriva et lui tendit une carotte, puis, petit à petit, tout le village finit par venir apporter quelque chose à mettre dans la soupe : une pomme de terre, un navet, des épices, des haricots, des choux, des oignons… Le soldat la gouta et dit « Cette soupe est vraiment très réussie, et chacun de nous aura à manger, si seulement… si seulement on y apportait un peu de viande, elle serait digne d’un roi ! » et c’est alors qu’une vieille dame, apporta sa contribution, comme tous les villageois, avec un beau morceau de viande. « La soupe est prête ! » dit le soldat, et tout le village se réuni, ensemble,  pour déguster cette soupe aux cailloux, un repas chaud et inespéré, pour chacun d’eux…

Ce qu’il faut retenir :

  • Partager nos ressources, talents, savoirs et connaissance relève de la volonté de coopérer et de collaborer
  • Si chaque personne partage ses ressources, mêmes les plus infimes, le bénéfice sera pour tous

Réfléchissez et demandez vous, comment faire de cette fable un modèle à adapter à grande échelle, l’échelle d’une entreprise et comment l’élargir à toutes et à tous.

 

Définition de l’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle (également appelée A.T) est à la fois une psychothérapie et une théorie de « psychiatrie sociale » (selon les mots de son concepteur) parce qu’elle propose d’étudier le psychisme des personnes en analysant leurs relations sociales. Elle tire d’ailleurs son nom du mot « transaction » qui, en anglais, désigne un échange, verbal ou pas. On a déjà qualifié cette approche de « version populaire de la psychanalyse ».

Les analystes transactionnels expliquent les dysfonctionnements, les comportements inadéquats, les maladies psychosomatiques et même les névroses et les psychoses par des notions de « décisions précoces » et de « scénarios de vie ». Dès l’enfance (de 3 ans à 8 ans), on ferait nôtres des décisions, des renoncements et des « choix douloureux » – et on se créerait des scénarios de vie – comme solutions de moindre mal face aux pressions de l’entourage; tout ceci en fonction des ressources et des moyens nécessairement réduits dont on dispose à cet âge. Plus tard, étant devenu moins dépendant et après avoir développé d’autres dimensions de sa personnalité, on pourrait réévaluer ces décisions et faire les modifications nécessaires à son épanouissement. Cela implique toutefois de prendre conscience de ses décisions précoces et de ses scénarios de vie, ce que propose, entre autres, l’AT.

L’approche est utilisée en travail psychothérapeutique auprès d’individus, de couples et de familles. Diverses disciplines comme le travail social, l’éducation et le développement organisationnel font appel à l’analyse transactionnelle, notamment comme outil de formation continue ou pour désamorcer des crises qui cachent des problèmes de communication.

Élaborée par le psychiatre Eric Berne (1910-1970) au cours des années 1950, l’analyse transactionnelle s’appuie sur une prémisse incontournable : chaque personne est « fondamentalement correcte », elle a de la valeur, de l’importance et de la dignité, et elle a la capacité de penser et de choisir. Cela situe l’approche dans le courant de la psychologie humaniste.

Eric Berne a beaucoup insisté sur la responsabilité de la personne dans la mise en place de son histoire de vie et dans sa capacité à changer. Il croyait qu’avec une aide compétente, toute personne peut retrouver ses capacités originelles, qui n’attendraient que d’être délivrées des interdictions créées par les scénarios qu’elle a construits. Berne souhaitait permettre à ses clients de dépasser la souffrance psychologique et d’atteindre une maturité qui se caractérise par une grande capacité de conscience, d’autonomie et de spontanéité.

Comme dans de nombreuses psychothérapies de type humaniste, il s’agit ici d’aider le client à :

  • prendre conscience de ses comportements;
  • revoir dans quel contexte (généralement familial ou culturel) les attitudes problématiques ont été adoptées;
  • prendre la décision de se reconstituer des frontières interpersonnelles saines ainsi que d’organiser de façon intégrante les divers éléments de sa vie émotionnelle, intellectuelle et relationnelle, pour avoir une existence plus satisfaisante dans le présent.

Depuis sa création voici plus d’un demi siècle, l’A.T est toujours en évolution.