La Part du Colibri

Dans La part du colibri, l’espèce humaine face à son devenir, Pierre Rabhi rappelle l’enseignement de la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l' »oiseau mouche », ami des fleurs…

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre.

Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu.

Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »

« Telle est notre responsabilité à l’égard du monde »,conclut Pierre Rabhi, « car ne nous sommes pas totalement impuissants si nous le décidons.« 

La Soupe aux Cailloux

La soupe aux cailloux est une vieille fable populaire, connue dans le monde entier, et porteuse d’un message : en partageant nos ressources  (qu’elles soient matérielles, intellectuelles ou émotionnelles) en collaborant tous ensemble, nous arriverons avec des petits « rien » à un grand tout. C’est une façon de penser qui donne du sens à à l’heure ou les individualités priment sur le collectif. Partager et non diviser, voilà tout l’enseignement de cette fable.

IL ETAIT UNE FOIS…

Une période de grande famine règnait à travers le pays. Chaque personne gardait jalousement le peu de denrée qu’elle pouvait trouver. Un jour, dans  un petit village, arriva un soldat, demandant de l’aide pour préparer un repas. On lui dit « il n’y a rien à manger ici, tu ferais mieux de partir ! » le soldat répondit qu’il avait tout ce qu’il lui fallait pour faire une soupe aux cailloux, et qu’il aimerait la partager avec tous les villageois « tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un chaudron« … interloqué et curieux, un homme lui apporta un chaudron. Le soldat commença pas y faire chauffer de l’eau et y ajouta quelques cailloux. « Hum, c’est délicieux, dit le soldat, si seulement il pouvait y en avoir pour tout le monde ! et quel dommage que nous n’ayons rien d’autre à mettre dedans…elle serait encore meilleure cette soupe ! » c’est alors qu’une petite fille arriva et lui tendit une carotte, puis, petit à petit, tout le village finit par venir apporter quelque chose à mettre dans la soupe : une pomme de terre, un navet, des épices, des haricots, des choux, des oignons… Le soldat la gouta et dit « Cette soupe est vraiment très réussie, et chacun de nous aura à manger, si seulement… si seulement on y apportait un peu de viande, elle serait digne d’un roi ! » et c’est alors qu’une vieille dame, apporta sa contribution, comme tous les villageois, avec un beau morceau de viande. « La soupe est prête ! » dit le soldat, et tout le village se réuni, ensemble,  pour déguster cette soupe aux cailloux, un repas chaud et inespéré, pour chacun d’eux…

Ce qu’il faut retenir :

  • Partager nos ressources, talents, savoirs et connaissance relève de la volonté de coopérer et de collaborer
  • Si chaque personne partage ses ressources, mêmes les plus infimes, le bénéfice sera pour tous

Réfléchissez et demandez vous, comment faire de cette fable un modèle à adapter à grande échelle, l’échelle d’une entreprise et comment l’élargir à toutes et à tous.