Conversation avec des femmes 2.0 de Bordeaux

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Hier au Salon de l’Entreprise en Aquitaine, j’ai animé la table ronde «Devenir EntrepreneurE Digitale -comment utiliser les outils du Web 2.0 pour développer son entreprise» organisée par le club des Drôles d’EntrepreneurEs.

Pour animer ce débat j’ai eu le plaisir d’accueillir :

Céline Frontera, sociologue, ethnologue et co-fondatrice de Thémis Network

Anne-Victoire Monrozier alias Miss Vicky Wine, blogueuse influente ayant créé sa propre collection de vin «Les Vins de Vicky»

Nathalie Dujardin, directrice de l’agence de communication Bee Digitale

Nathalie Vidal, Coach-Conseillère en image, L’Atelier de Soi

Cette table ronde s’annonçait très riche nos intervenantes évoluant dans des domaines d‘activités différents, et toutes bien entendu sont reliées par… le digital.

Le web permet de valoriser son entreprise, sa marque et son identité professionnelle, pour cela bien entendu quelques fondamentaux indispensables comme un site internet ou un blog, une page (professionnelle ou pas…) Facebook, une visibilité également sur le réseaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Viadéo… et tout cela à porter de main, car le web 2.0 a permis aux internautes de passer de spectateurs à acteurs, de lecteurs à auteurs, et oui c’est là toute la magie du web. Les informations circulent, se partagent et avec une bonne maîtrise, vous entendrez bientôt… parler de vous. C’est donc une véritable place de la communication à la portée de tout entrepreneur disposant de peu de moyen au début de son activité : mettre en valeur son entreprise à moindre coût.

Si le chemin pour arriver au digital se fait finalement de façon assez naturelle, voire inévitable pour certains d’entre nous, la manière de s’approprier les outils et la façon de gérer ses actions, sa visibilité, sa prise de parole sur le web, n’est pas la même. Car si le digital offre bien des avantages en termes de visibilité professionnelle et de reconnaissance, en plus d’être un lieu extraordinaire de conversations et de communication, il peut parfois aussi, comme nous l’avons vu avec certaines intervenantes, devenir une véritable addiction (et à ce moment précis j’ai même entendu un petit cri dans le public) devenant ainsi des connectées quasi permanentes ! Nul besoin de s’affoler pour autant, il suffit de maîtriser son temps (le web peut devenir un animal chronophage très gourmand, qu’on se le dise), appréhender le web avec des objectifs et une stratégie clairs et définis vous éviteront de devenir son prisonnier. Maintenant si votre relation au web relève de la passion, vous êtes en droit de la vivre !

Concernant le sujet de la vie privée, encore une fois nos quatre invitées n’avaient pas la même utilisation du digital. certaines prônant une barrière infranchissable entre la vie privée et la vie professionnelle, d’autre au contraire étant dans un partage un peu plus élevé en ce qui concerne leur identité ON et OFF web, bien entendu sans rentrer dans la sphère intime. A mon sens, je pense qu’il appartient à chacun de gérer son e-réputation, de dire ou de ne pas dire, de donner ou de ne pas donner accès à certaines informations plus personnelles mais il y a une condition sine qua non à respecter : être capable d’assumer.

Pour le mot de la fin, je reviens volontiers sur cette notion de plaisir, car si travailler requiert bien souvent du sérieux, il n’est en aucun cas incompatible avec le plaisir…

Nous aurions voulu que cette table ronde dure un peu plus longtemps, passionnées par le sujet nous n’avons pas pu toujours aller au fond des choses, ni aborder toutes les questions , mais finalement, ne peut-on pas y voir l’occasion d’une nouvelle table ronde ? et cette fois-ci, promis, nous aurons plus de temps.

Je remercie chaleureusement Celine, Nathalie, Anne-Victoire et Nathalie pour la qualité de leurs interventions et leur bonne humeur.

Le Contrat en Coaching

S’il existe un élément indispensable lors d’une mission d’accompagnement, (qu’elle soit dans le domaine du coaching ou de tout autre technique) je dirais qu’il s’agit du Contrat, celui-ci représente un premier pas essentiel dans toute collaboration.

Claude Steiner, auteur également du Conte Chaud et Doux des Chaudoudoux, que j’affectionne particulièrement, nous invite dans son livre « Des Scénarios et des Hommes » à considérer les contrats d’accompagnement avec autant de respect que les contrats légaux, car les contrats légaux sont tout à fait transposables aux contrats d’accompagnement (dans son livre il parle de « contrats thérapeutiques »).

Claude Steiner a défini 4 conditions pour l’élaboration d’un Contrat :

Consentement Mutuel : les deux parties (client & intervenant) élaborent un Contrat sur lequel ils doivent être d’accord. Aucun ne doit être influencer ou se sentir influencé.

Juste Rétribution : l’intervenant sera payé pour sa contribution, en fonction de l’engagement, à lui donc de donner une estimation du temps nécessaire pour l’accomplissement de sa mission.

Compétence : les deux parties doivent être compétentes pour mener à bien ce qui a été décider dans le Contrat, c’est la capacité de chacun à réaliser le Contrat, l’intervenant doit en outre avoir les compétences professionnelles pour aider son client, le client lui doit avoir la compétence de comprendre le contrat et avoir les ressources mentales et physiques pour le réaliser.

Objectif Légal : les conditions du Contrat doivent être en conformité avec la loi, pour l’intervenant cela implique le respect du code de déontologie qui régit sa pratique.

Éric Berne a défini le Contrat comme étant «un engagement bilatéral explicite en vue d’une action bien définie».

Engagement : une implication réelle face à quelqu’un. Le client s’engage à mettre de l’énergie dans cet engagement; le professionnel met en place ses compétences pour accompagner son client, l’aider à passer à l’action.

Bilatéral : les deux parties s’engagent ou s’engagent à passer à l’action.

Explicite : parce-que chacun a son propre cadre de référence il faut expliciter toutes les actions.

La définition  la plus claire possible des bases sur lesquelles ce travail s’engage est indispensable, l’intervenant et son client mettent donc au point ensemble un contrat, où est précisé  le ou les objectifs à atteindre et les étapes pour y parvenir.

Le Contrat est sain s’il y a consentement mutuel, juste rétribution de l’effort de chacun, une adéquation entre les responsabilités et les compétences de chacun, et que l’objectif du contrat est légal (ni influence et/ou manipulation).

Le Contrat est une spécificité en Analyse Transactionnelle. Sa préparation est à la fois une démarche éthique et pragmatique.

Démarche éthique
Protection – Respect – Responsabilisation, les gens sont OK – chacun peut penser par lui-même – chacun décide de sa destinée et ces décisions peuvent être changées.

Démarche pragmatique
Permettre l’atteinte du changement – déplacer le centre du problème vers le but à atteindre – disposer d’objectifs atteignables – mise en place d’une dynamique – obtenir une relation réciproquement satisfaisante.

Le Contrat doit préciser
– qui sont les partenaires
– ce qu’ils vont faire ensemble
– le temps que cela va durer
– quel sera le résultat de ce processus
– comment ils sauront que le résultat a été atteint
– en quoi cela sera bénéfique pour le client

Si vous avez des questions, des commentaires, des demandes ou tout simplement si vous voulez ajouter un complément d’information, contactez-moi !

@ bientôt,

Credit Photo Gabivali