Le Contrat en Coaching

S’il existe un élément indispensable lors d’une mission d’accompagnement, (qu’elle soit dans le domaine du coaching ou de tout autre technique) je dirais qu’il s’agit du Contrat, celui-ci représente un premier pas essentiel dans toute collaboration.

Claude Steiner, auteur également du Conte Chaud et Doux des Chaudoudoux, que j’affectionne particulièrement, nous invite dans son livre « Des Scénarios et des Hommes » à considérer les contrats d’accompagnement avec autant de respect que les contrats légaux, car les contrats légaux sont tout à fait transposables aux contrats d’accompagnement (dans son livre il parle de « contrats thérapeutiques »).

Claude Steiner a défini 4 conditions pour l’élaboration d’un Contrat :

Consentement Mutuel : les deux parties (client & intervenant) élaborent un Contrat sur lequel ils doivent être d’accord. Aucun ne doit être influencer ou se sentir influencé.

Juste Rétribution : l’intervenant sera payé pour sa contribution, en fonction de l’engagement, à lui donc de donner une estimation du temps nécessaire pour l’accomplissement de sa mission.

Compétence : les deux parties doivent être compétentes pour mener à bien ce qui a été décider dans le Contrat, c’est la capacité de chacun à réaliser le Contrat, l’intervenant doit en outre avoir les compétences professionnelles pour aider son client, le client lui doit avoir la compétence de comprendre le contrat et avoir les ressources mentales et physiques pour le réaliser.

Objectif Légal : les conditions du Contrat doivent être en conformité avec la loi, pour l’intervenant cela implique le respect du code de déontologie qui régit sa pratique.

Éric Berne a défini le Contrat comme étant «un engagement bilatéral explicite en vue d’une action bien définie».

Engagement : une implication réelle face à quelqu’un. Le client s’engage à mettre de l’énergie dans cet engagement; le professionnel met en place ses compétences pour accompagner son client, l’aider à passer à l’action.

Bilatéral : les deux parties s’engagent ou s’engagent à passer à l’action.

Explicite : parce-que chacun a son propre cadre de référence il faut expliciter toutes les actions.

La définition  la plus claire possible des bases sur lesquelles ce travail s’engage est indispensable, l’intervenant et son client mettent donc au point ensemble un contrat, où est précisé  le ou les objectifs à atteindre et les étapes pour y parvenir.

Le Contrat est sain s’il y a consentement mutuel, juste rétribution de l’effort de chacun, une adéquation entre les responsabilités et les compétences de chacun, et que l’objectif du contrat est légal (ni influence et/ou manipulation).

Le Contrat est une spécificité en Analyse Transactionnelle. Sa préparation est à la fois une démarche éthique et pragmatique.

Démarche éthique
Protection – Respect – Responsabilisation, les gens sont OK – chacun peut penser par lui-même – chacun décide de sa destinée et ces décisions peuvent être changées.

Démarche pragmatique
Permettre l’atteinte du changement – déplacer le centre du problème vers le but à atteindre – disposer d’objectifs atteignables – mise en place d’une dynamique – obtenir une relation réciproquement satisfaisante.

Le Contrat doit préciser
– qui sont les partenaires
– ce qu’ils vont faire ensemble
– le temps que cela va durer
– quel sera le résultat de ce processus
– comment ils sauront que le résultat a été atteint
– en quoi cela sera bénéfique pour le client

Si vous avez des questions, des commentaires, des demandes ou tout simplement si vous voulez ajouter un complément d’information, contactez-moi !

@ bientôt,

Credit Photo Gabivali

Analyse Transactionnelle, le cursus de formation

Eric BerneForce est de constater qu’aujourd’hui beaucoup de personnes sont « formées » à l’Analyse Transactionnelle (si si), pour éviter tout malentendu, je voudrais revenir ici sur le cursus de formation en Analyse Transactionnelle ainsi que la pratique :

Un minimum de 4 à 6  années (didactique et supervision) est nécessaire avant de pouvoir être prêt pour une accréditation ! mais avant cela il vous faut avoir en poche un 101, et l’AT2 (compter 2 années supplémentaires…) voici le cursus complet :

AT1 : Initiation (officielle avec un examen appelé le 101) de 2 jours pour découvrir l’Analyse Transactionnelle

AT2 : Formation Théorique Avancée (compter une année pour ce cursus)

AT3 :

Didactique : apprentissage de la pratique

Supervision : accompagnement dans sa pratique (par des TSTA)

AT4 : Certification Européenne CTA (Analyste Transactionnel Certifié)

Ensuite, il est tout à fait possible de continuer afin de devenir formateur et enseigner aux CTA.

Voici maintenant les titres que vous pouvez rencontrer concernant les analystes transactionnels :

CTA : Certified Transactional Analyst

PTSTA : Provisional Teaching/Supervising Transactional Analyst

TSTA : Teaching/Supervising Transactional Analyst

Les « praticiens » ou encore « spécialistes » en Analyse Transactionnelle ne sont pas des titres reconnus par les structures officielles, cela ne veut pas forcément dire que vous êtes entre de mauvaises mains, mais cela appelle au questionnement, alors n’hésitez pas à interroger votre interlocuteur sur sa formation.

Exercer en tant qu’Analyste Transactionnel requiert un cursus de formation long et rigoureux ainsi que le respect du code de déontologie édité par l‘EATA (Association Européenne d’Analyse Transactionnelle).

Il est à noter, et c’est ce qu’il y a de plaisant avec l’Analyse Transactionnelle, qu’elle a un effet réel et immédiat, autrement dit, il est tout à fait possible d’utiliser certains concepts AT dans sa pratique professionnelle, la certification étant l’aboutissement de centaines d’heures d’apprentissage et de pratique sous la supervision d’ un TSTA, mais en ayant toujours conscience de ses propres limites, l’AT étant un outil très puissant, il faut donc l’utiliser avec discernement.

L’Analyse Transactionnelle étant une Théorie de la Communication, une Théorie de la Personnalité et une Théorie de la Structure & Dynamique des Groupes et Organisations, ses concepts sont très largement utilisés dans beaucoup de métiers qui touchent l’accompagnement des personnes et des entreprises (coaching, consultants, conseil & accompagnement…). Il existe également plusieurs champs d’application :

Organisations

–  Conseil

Éducation

Psychothérapie

Selon le champ d’application, l’approche ne sera pas la même bien entendu, mais je m’engage à revenir très prochainement sur altohumano pour vous en dire plus sur l’Analyse Transactionnelle, alors à très bientôt !

Pour plus d’informations rendez-vous sur les liens suivants :

Wikipedia

AnalyseTransactionnelle.fr

Atorg (école de formation)

Que sont les Croyances ?

Voilà un terme qui revient souvent que celui des « croyances » mais finalement, que sont les croyances ? Ce mot est utilisé en psychanalyse, en psychologie, en développement personnel, connaissance de soi… voici quelques indications utiles.

D’après Eckhart Tolle, un système de croyances, est un ensemble de pensées que nous considérons comme vérité absolue. C’est l’attitude d’une personne face à une idée. En PNL, les croyances sont des filtres inconscients que nous utilisons pour permettre ou non l’entrée d’informations, reçues par nos sens. En clair, elles sont souvent inconscientes et influent sur nos décisions. Il s’agit de « généraliser » ce que nous faisons à propos des expériences que nous vivons.  Les croyances peuvent être positives ou négatives, nous motiver ou bien nous limiter, elles peuvent être diriger sur  soi-même, sur les autres, ou le monde en général. En Analyse Transactionnelle, on parle de « méconnaissance » : un mécanisme inconscient qui nous conduit à ne pas voir la réalité telle qu’elle est réellement. Heureusement, il existe des outils et techniques pour nous permettre un équilibre entre nous et nous.

Et pour partager, voici une citation d’Henry Ford, à méditer :

« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »

« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »

Définition de l’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle (également appelée A.T) est à la fois une psychothérapie et une théorie de « psychiatrie sociale » (selon les mots de son concepteur) parce qu’elle propose d’étudier le psychisme des personnes en analysant leurs relations sociales. Elle tire d’ailleurs son nom du mot « transaction » qui, en anglais, désigne un échange, verbal ou pas. On a déjà qualifié cette approche de « version populaire de la psychanalyse ».

Les analystes transactionnels expliquent les dysfonctionnements, les comportements inadéquats, les maladies psychosomatiques et même les névroses et les psychoses par des notions de « décisions précoces » et de « scénarios de vie ». Dès l’enfance (de 3 ans à 8 ans), on ferait nôtres des décisions, des renoncements et des « choix douloureux » – et on se créerait des scénarios de vie – comme solutions de moindre mal face aux pressions de l’entourage; tout ceci en fonction des ressources et des moyens nécessairement réduits dont on dispose à cet âge. Plus tard, étant devenu moins dépendant et après avoir développé d’autres dimensions de sa personnalité, on pourrait réévaluer ces décisions et faire les modifications nécessaires à son épanouissement. Cela implique toutefois de prendre conscience de ses décisions précoces et de ses scénarios de vie, ce que propose, entre autres, l’AT.

L’approche est utilisée en travail psychothérapeutique auprès d’individus, de couples et de familles. Diverses disciplines comme le travail social, l’éducation et le développement organisationnel font appel à l’analyse transactionnelle, notamment comme outil de formation continue ou pour désamorcer des crises qui cachent des problèmes de communication.

Élaborée par le psychiatre Eric Berne (1910-1970) au cours des années 1950, l’analyse transactionnelle s’appuie sur une prémisse incontournable : chaque personne est « fondamentalement correcte », elle a de la valeur, de l’importance et de la dignité, et elle a la capacité de penser et de choisir. Cela situe l’approche dans le courant de la psychologie humaniste.

Eric Berne a beaucoup insisté sur la responsabilité de la personne dans la mise en place de son histoire de vie et dans sa capacité à changer. Il croyait qu’avec une aide compétente, toute personne peut retrouver ses capacités originelles, qui n’attendraient que d’être délivrées des interdictions créées par les scénarios qu’elle a construits. Berne souhaitait permettre à ses clients de dépasser la souffrance psychologique et d’atteindre une maturité qui se caractérise par une grande capacité de conscience, d’autonomie et de spontanéité.

Comme dans de nombreuses psychothérapies de type humaniste, il s’agit ici d’aider le client à :

  • prendre conscience de ses comportements;
  • revoir dans quel contexte (généralement familial ou culturel) les attitudes problématiques ont été adoptées;
  • prendre la décision de se reconstituer des frontières interpersonnelles saines ainsi que d’organiser de façon intégrante les divers éléments de sa vie émotionnelle, intellectuelle et relationnelle, pour avoir une existence plus satisfaisante dans le présent.

Depuis sa création voici plus d’un demi siècle, l’A.T est toujours en évolution.