Aujourd’hui nous rencontrons Fadhila Brahimi, Coach d’entreprises et Directrice Générale du cabinet FB & Associés.
Coaching Dojo à Bordeaux
Il y a presque deux ans maintenant nous avions co-organisé un Coach Retreat, journée centrée sur le coaching à laquelle vous avez été très nombreux à participer, et vous avez bien fait puisque cette journée a été très riche en partage, échanges et convivialité.
Bien entendu cette journée était entièrement gratuite et vous avez pu découvrir et expérimenter des techniques de coaching, échanger avec des coachs (Yves Hanoulle, Fabrice Aimetti…) et des non-coachs puisque cette journée se veut résolument ouverte à tous et sans conditions… ah si il y a une condition : être contributeur de la journée et non simple consommateur.
Nous avons décidé de remettre le couvert ! Sous le nom de « Coaching Dojo » nous souhaitons réunir des personnes qui souhaitent approfondir, découvrir, développer, transmettre, apprendre, partager… des techniques de Coaching et de Facilitation qui les aiderons dans leur quotidien.
Petit rappel du principe de cette journée :
« Répéter des petites séances de coaching en petits groupes en retraitant la même histoire et en introduisant progressivement des techniques de coaching différentes. »
Nous sommes actuellement à la recherche d’un lieu permettant d’accueillir gratuitement cette journée (si vous avez des pistes, faites le nous savoir), une fois le lieu trouvé nous pourrons communiquer sur la date.
Vous pouvez d’ores et déjà nous faire un coucou (par mail, téléphone, Twitter, Facebook, Messenger, Skype, WhatsApp, pigeon-voyageur ou encore nuages de fumée) pour nous dire que vous êtes intéressé(e) par ce Coaching Dojo (cela nous aidera à trouver le bon local pour le bon nombre de personnes) et vous ne voulez rater ça pour rien au monde ! À ce sujet nous pouvons déjà vous dire que cette journée se fera un samedi.
Nous sommes persuadés que le partage du savoir est illimité, contrairement au partage d’une pizza. C’est pour cette raison que depuis la création d’Ayeba, nous nous investissons sans compter dans ce type d’action, et nous comptons bien continuer à le faire.
Tu ne joues pas ? Alors tu es mort !
Récemment lors d’une rencontre inter-entreprises j’ai pu entendre cette phrase :
« Si tu ne joues pas, c’est que tu es mort »
À première vue ça fout les jetons, mais en fait pas du tout, bien au contraire, que dis-je BIEN AU CONTRAIRE. Que de temps passé à expliquer à des chefs d’entreprises, managers, décideurs… l’importance, l’utilité, le bénéfice du jeu, et je parle là du « jeu sérieux » en entreprise (le fameux « serious game » ma bonne Dame, mon bon Monsieur).
Les jeux sont partout
Elle est profonde cette phrase, parce que même si nous ne jouons pas à des jeux vidéos ou des jeux de sociétés, et bien nous pouvons nous adonner à d’autres jeux :
- jeux de séduction (non non, je vous vois venir…)
- jeux de pouvoir,
- jeux de rôles (parfois on joue le naïf, le méchant, la victime, le chef…)
- jeux psychologiques.
Mais bien sur que nous jouons, nous jouons tout le temps !!
Un type très intelligent a dit un jour :
« On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation » Platon
un autre :
« Joue et tu deviendras sérieux » (sérieux ?!) Aristote
et un dernier pour la route :
« Le jeu est la forme la plus élevée de la recherche » Einstein.
Bref uniquement des êtres humains hyper intelligents qui depuis toujours parlent du jeu comme moyen d’expression et de réalisation.
L’Homme a besoin de jouer
L’être humain est fait pour jouer, dès qu’il le peut, depuis sa plus tendre enfance et jusqu’à la fin de sa vie, c’est un postulat de base : pour se développer encore et toujours l’homme a besoin de jouer. Le jeu est naturel et à la base de tout apprentissage, il suffit de noter le nombre de « jeux d’éveil » inventés et créés à destination des bébés et des enfants. Manifestement le jeu a souvent, à tort, mauvaise réputation dès qu’on l’introduit dans le monde du travail, parce que travailler c’est sérieux… aussi sérieux que de vivre, manger, dormir, rire…
Le jeu stimule, il fait appel à notre imagination, à notre cerveau droit, et le cerveau droit est tout aussi essentiel que le gauche. Non non non ce n’est pas uniquement avec notre cerveau gauche que l’on résout des problèmes, le cerveau droit AUSSI sait le faire et il le fait de manière différente, à condition qu’on le laisse faire…
Jouer c’est travailler
Le jeu favorise le «mieux se connaître», cela tombe bien car les équipes les plus performantes sont souvent celles qui se connaissent le mieux, s’apprécient et gère leurs tâches ou leurs projets collaborativement et cerise sur le gâteau : la part belle est laissée à l’émotion. Rappelons les quatre émotions de base : la joie, la colère, la peur et la tristesse.
Le jeu favorise la joie, émotion essentielle chez l’être humain puisque le protocole de la joie est… le partage. La joie se partage, le jeu est partage. Et jouer c’est travailler, cela ne veut pas dire « arrêter de travailler et jouer à la place de travailler »… J’ai eu une formatrice il y a quelques années qui disait qu’il ne fallait ni travailler, ni s’amuser mais se « tramuser ».
Chez Ayeba cela fait des années que nous proposons le jeu envers et contre tous, alors bien heureusement nous ne sommes pas les seuls, on a plein de copains qui eux aussi sont comme nous persuadés que le jeu peut résoudre bien des problèmes. Régulièrement nous l’utilisons dans nos missions, formations et ateliers : ne dit on pas qu’un adulte créatif est un enfant qui a survécu ?!
Et bien sur nous allons continuer à le faire, un peu comme le collaboratif, plus de 10 ans que nous en parlons, 10 ans que nous l’appliquons et même en dehors de notre activité professionnelle.
Événements
Tout cela pour vous parler d’un évènement que nous ne manquons jamais et qui cette année à lieu à Bordeaux et que nous en sommes RAVIS ! Il s’agit d’Agile Games France 2015, évènement sur 2 jours durant lequel nous allons partager, échanger, rire, construire, apprendre, surprendre, mobiliser et enfin actionner auprès des personnes les plus importantes et que nous souhaitons sensibiliser : tous ceux qui sont ouverts au « jeu » et ils ont tout à y gagner.
Notez aussi dans vos agendas que début mars aura lieu le premier ScrumWine de 2015 et cette soirée sera centrée sur l’apprentissage et les jeux.
Alors on joue ensemble bientôt ?
Découvrez :
- Le Wiki Agile Games France
- Le Meetup du prochain ScrumWine
- Notre formation Démultipliez votre énergie créative avec les « Jeux d’innovation »
- Article Agile Games France 2012
Source photo : legoseriousplay.ro
Apprendre, se tromper et comprendre
Prenons quelques minutes pour remonter le temps.
Rappelez-vous par exemple de la première fois où vous êtes monté sur un vélo… avez-vous su en faire instantanément ? à ce moment précis, avez-vous déclaré à vos parents que vous laissiez tomber le vélo ? avez-vous renoncer à une quelconque activité sous prétexte que vous n’aviez absolument aucune aptitude intellectuelle ou physique ? Je suis persuadée que non, bien entendu. Et si vous pouviez remonter encore plus loin dans vos souvenirs, lorsque vous avez appris à marcher par exemple, à aucun moment vous n’avez songé à abandonner l’idée de la marche sous prétexte d’être tombé des dizaines de fois avant de réussir ne serait-ce qu’à tenir simplement debout. Vous tromper, tomber ou faire des erreurs avant de réussir faisait partie de votre apprentissage.
Revenons à aujourd’hui :
Êtes vous resté le même ? Acceptez-vous l’échec et l’erreur qui favorisent votre réussite ? La réponse est très souvent la même : non. Alors pourquoi enfant nous ne nous encombrions pas du poids de l’erreur ou de la faute, alors qu’aujourd’hui elle est source de peur et d’échec ?
L’enfant ne connaît pas la notion d’échec ou d’erreur. Lorsque il veut faire quelque chose de nouveau, il essaie, et s’il se trompe, il recommence encore et encore jusqu’à y arriver. A aucun moment il ne remet en cause ses capacités. Ses parents quant à eux, soutiennent et encouragent leur enfant, ils savent que les échecs ou les erreurs sont nécessaires pour y arriver. Tout se complique dès le cours préparatoire, car se tromper à l’école n’est pas bien vu, être interrogé à l’oral et donner de mauvaises réponses n’est pas signe d’intelligence, et personne ne tient compte des difficultés que peut rencontrer un élève face à un public et à un professeur, personne ne tient compte de son état d’esprit à ce moment précis où il est interrogé : son stress n’est pas pris en compte, pourtant générateur d’angoisse et de «blanc», et cette machine infernale va générer la peur, la peur de se tromper, qui elle même génèrera la peur d’être moqué, puis rejeté… et ainsi de suite. L’erreur est ainsi sanctionnée. N’importe quel enfant qui à été à un moment donné de sa vie ridiculisé ou moqué, ne voudra même plus essayer de raisonner ou de penser, sa première réaction sera de mettre en place un mécanisme de fuite pour ne pas être sanctionné en cas d’erreur. Ce comportement peut aller jusqu’à l’inhibition.
Pourtant l’erreur est au contraire pleine de bénéfices, tout d’abord elle indique à quel stade nous en sommes dans notre processus de pensée, donc elle permet de nous rapprocher du but, ensuite elle va permettre d’acquérir quelque chose d’extraordinaire : la confiance en soi. Pour cela il faut retenir quelque chose de très simple : l’erreur est normale lorsque nous apprenons, c’est lorsque nous ne tirons pas les bonnes conséquences de nos erreurs que nous nous mettons alors en dynamique d’échec.
«Une personne qui n’a jamais commis d’erreur, n’a jamais tenté d’innover» A. Einstein
Tout nouvel apprentissage comporte la notion d’erreur, cela fait entièrement partie du processus.
En devenant adultes nous ne nous donnons plus droit à l’erreur, et nous passons ainsi certainement à côté des choses pour lesquelles nous sommes faits, en supprimant de nos comportements la possibilité de nous tromper, nous faisons tous les jours un petit peu de la même chose, tout en nous étonnant d’obtenir tous les jours un petit peu du même résultat. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour mal faire 😉
Leadership féminin
Le 10 janvier 2012, j’ai été invitée à intervenir sur le thème du leadership au féminin, ou plus précisément sur la notion d’existence d’un leadership au féminin. N’est ce pas là une question qui donne du fil à retordre ? Et ce jour-là il y avait foule au CAPC, 50 femmes, toutes entrepreneures étaient présentes, un succès pour le club qui démontre bien que l’entreprenariat féminin existe et qu’il est dynamique.
Au premier slide de ma présentation, le décor est planté «Existe-t-il un leadership au féminin ?» une présentation de 45 minutes pour pouvoir répondre à LA question ne me permettra pas d’aller au bout de la réponse, c’est pourquoi j’ai opté pour une approche plus « historique » de la femme et le monde du travail, vous pourrez si vous le souhaitez retrouver ma présentation ici sur slideshare. J’ai souhaité débuter ma présentation par un petit exercice collaboratif, vous savez maintenant que chez ayeba, l’approche collaborative est primordiale. J’ai demandé à chaque participante de me donner un mot qui pour elle correspond à «féminin» et un autre à «leadership»…
2 feuilles de paper board et 100 post-it plus tard le résultat ne s’est pas fait pas attendre : toutes ont répondu à ma sollicitation (et je les remercie d’avoir joué le jeu).
Voici quelques unes de leurs réponses :
Leadership :
Accompagner
Décision
Charisme
Partage
Manager
Responsabilité
Guide
Conduire
Rassembler
Influence
Réussite
Volonté
Ténacité
Visionnaire
Action
Ecoute
Chef d’Orchestre
Confiance
Energie
Gestion
Présence
Contrat
Entrainer
Combat
Animer
Capitaine
Détermination
SHOOT FOR THE MOON
(even if you miss, you will land and among the stars) !
Féminin :
Intuition
Organisée
Capacité à entraîner les autres dans des projets
La vie
Agréable
Emotion
Silhouette
Partage
Atout
Empathie
Sensibilité
Ressentir
Contraintes
Charme
Amour
Force
Courage
Endurance
Féminin, un atout
Séductrice
Ecoute
Douceur
Compréhension
Humain
La moitié du genre humain
Stiletto (pour les profanes, les stilettos sont des chaussures☺)
Plaisir
Envie
Beaucoup d’énergie, d’humour et une belle dynamique de groupe sur laquelle je comptais bien m’appuyer ont largement contribuer à la réussite de cette assemblée générale. Une petite surprise à l’arrivée : à la place du temps questions-réponses courant après ce type de présentation, nous avons plutôt assister à un débat dans le public : que de choses à dire sur le leadership féminin, remarquez que le «au» a été supprimé, et cela est bien entendu intentionnel de ma part, car je reste persuadée, expériences à la clé, après tout je suis moi aussi femme et chef d’entreprise depuis de nombreuses années, que le leadership n’a pas de sexe : noooooon le leadership n’a pas de sexe, et c’est aux idées reçues qu’il faudrait tordre le cou ! les femmes sont des hommes comme les autres et inversement, car au dessus de ces croyances assommantes dont les femmes sont les premières concernées, nous sommes toutes et tous des êtres humains.
Je m’attarderai bien volontiers lors de mon prochain article sur les femmes et le leadership, il reste tellement de choses à dire mais surtout… à faire.
Le Contrat en Coaching
S’il existe un élément indispensable lors d’une mission d’accompagnement, (qu’elle soit dans le domaine du coaching ou de tout autre technique) je dirais qu’il s’agit du Contrat, celui-ci représente un premier pas essentiel dans toute collaboration.
Claude Steiner, auteur également du Conte Chaud et Doux des Chaudoudoux, que j’affectionne particulièrement, nous invite dans son livre « Des Scénarios et des Hommes » à considérer les contrats d’accompagnement avec autant de respect que les contrats légaux, car les contrats légaux sont tout à fait transposables aux contrats d’accompagnement (dans son livre il parle de « contrats thérapeutiques »).
Claude Steiner a défini 4 conditions pour l’élaboration d’un Contrat :
Consentement Mutuel : les deux parties (client & intervenant) élaborent un Contrat sur lequel ils doivent être d’accord. Aucun ne doit être influencer ou se sentir influencé.
Juste Rétribution : l’intervenant sera payé pour sa contribution, en fonction de l’engagement, à lui donc de donner une estimation du temps nécessaire pour l’accomplissement de sa mission.
Compétence : les deux parties doivent être compétentes pour mener à bien ce qui a été décider dans le Contrat, c’est la capacité de chacun à réaliser le Contrat, l’intervenant doit en outre avoir les compétences professionnelles pour aider son client, le client lui doit avoir la compétence de comprendre le contrat et avoir les ressources mentales et physiques pour le réaliser.
Objectif Légal : les conditions du Contrat doivent être en conformité avec la loi, pour l’intervenant cela implique le respect du code de déontologie qui régit sa pratique.
Éric Berne a défini le Contrat comme étant «un engagement bilatéral explicite en vue d’une action bien définie».
Engagement : une implication réelle face à quelqu’un. Le client s’engage à mettre de l’énergie dans cet engagement; le professionnel met en place ses compétences pour accompagner son client, l’aider à passer à l’action.
Bilatéral : les deux parties s’engagent ou s’engagent à passer à l’action.
Explicite : parce-que chacun a son propre cadre de référence il faut expliciter toutes les actions.
La définition la plus claire possible des bases sur lesquelles ce travail s’engage est indispensable, l’intervenant et son client mettent donc au point ensemble un contrat, où est précisé le ou les objectifs à atteindre et les étapes pour y parvenir.
Le Contrat est sain s’il y a consentement mutuel, juste rétribution de l’effort de chacun, une adéquation entre les responsabilités et les compétences de chacun, et que l’objectif du contrat est légal (ni influence et/ou manipulation).
Le Contrat est une spécificité en Analyse Transactionnelle. Sa préparation est à la fois une démarche éthique et pragmatique.
Démarche éthique
Protection – Respect – Responsabilisation, les gens sont OK – chacun peut penser par lui-même – chacun décide de sa destinée et ces décisions peuvent être changées.
Démarche pragmatique
Permettre l’atteinte du changement – déplacer le centre du problème vers le but à atteindre – disposer d’objectifs atteignables – mise en place d’une dynamique – obtenir une relation réciproquement satisfaisante.
Le Contrat doit préciser
– qui sont les partenaires
– ce qu’ils vont faire ensemble
– le temps que cela va durer
– quel sera le résultat de ce processus
– comment ils sauront que le résultat a été atteint
– en quoi cela sera bénéfique pour le client
Si vous avez des questions, des commentaires, des demandes ou tout simplement si vous voulez ajouter un complément d’information, contactez-moi !
@ bientôt,
La Part du Colibri
Dans La part du colibri, l’espèce humaine face à son devenir, Pierre Rabhi rappelle l’enseignement de la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l' »oiseau mouche », ami des fleurs…
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre.
Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu.
Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »
« Telle est notre responsabilité à l’égard du monde »,conclut Pierre Rabhi, « car ne nous sommes pas totalement impuissants si nous le décidons.«
Analyse Transactionnelle, le cursus de formation
Force est de constater qu’aujourd’hui beaucoup de personnes sont « formées » à l’Analyse Transactionnelle (si si), pour éviter tout malentendu, je voudrais revenir ici sur le cursus de formation en Analyse Transactionnelle ainsi que la pratique :
Un minimum de 4 à 6 années (didactique et supervision) est nécessaire avant de pouvoir être prêt pour une accréditation ! mais avant cela il vous faut avoir en poche un 101, et l’AT2 (compter 2 années supplémentaires…) voici le cursus complet :
AT1 : Initiation (officielle avec un examen appelé le 101) de 2 jours pour découvrir l’Analyse Transactionnelle
AT2 : Formation Théorique Avancée (compter une année pour ce cursus)
AT3 :
Didactique : apprentissage de la pratique
Supervision : accompagnement dans sa pratique (par des TSTA)
AT4 : Certification Européenne CTA (Analyste Transactionnel Certifié)
Ensuite, il est tout à fait possible de continuer afin de devenir formateur et enseigner aux CTA.
Voici maintenant les titres que vous pouvez rencontrer concernant les analystes transactionnels :
CTA : Certified Transactional Analyst
PTSTA : Provisional Teaching/Supervising Transactional Analyst
TSTA : Teaching/Supervising Transactional Analyst
Les « praticiens » ou encore « spécialistes » en Analyse Transactionnelle ne sont pas des titres reconnus par les structures officielles, cela ne veut pas forcément dire que vous êtes entre de mauvaises mains, mais cela appelle au questionnement, alors n’hésitez pas à interroger votre interlocuteur sur sa formation.
Exercer en tant qu’Analyste Transactionnel requiert un cursus de formation long et rigoureux ainsi que le respect du code de déontologie édité par l‘EATA (Association Européenne d’Analyse Transactionnelle).
Il est à noter, et c’est ce qu’il y a de plaisant avec l’Analyse Transactionnelle, qu’elle a un effet réel et immédiat, autrement dit, il est tout à fait possible d’utiliser certains concepts AT dans sa pratique professionnelle, la certification étant l’aboutissement de centaines d’heures d’apprentissage et de pratique sous la supervision d’ un TSTA, mais en ayant toujours conscience de ses propres limites, l’AT étant un outil très puissant, il faut donc l’utiliser avec discernement.
L’Analyse Transactionnelle étant une Théorie de la Communication, une Théorie de la Personnalité et une Théorie de la Structure & Dynamique des Groupes et Organisations, ses concepts sont très largement utilisés dans beaucoup de métiers qui touchent l’accompagnement des personnes et des entreprises (coaching, consultants, conseil & accompagnement…). Il existe également plusieurs champs d’application :
– Organisations
– Conseil
– Éducation
– Psychothérapie
Selon le champ d’application, l’approche ne sera pas la même bien entendu, mais je m’engage à revenir très prochainement sur altohumano pour vous en dire plus sur l’Analyse Transactionnelle, alors à très bientôt !
Pour plus d’informations rendez-vous sur les liens suivants :
Atorg (école de formation)
Que sont les Croyances ?
Voilà un terme qui revient souvent que celui des « croyances » mais finalement, que sont les croyances ? Ce mot est utilisé en psychanalyse, en psychologie, en développement personnel, connaissance de soi… voici quelques indications utiles.
D’après Eckhart Tolle, un système de croyances, est un ensemble de pensées que nous considérons comme vérité absolue. C’est l’attitude d’une personne face à une idée. En PNL, les croyances sont des filtres inconscients que nous utilisons pour permettre ou non l’entrée d’informations, reçues par nos sens. En clair, elles sont souvent inconscientes et influent sur nos décisions. Il s’agit de « généraliser » ce que nous faisons à propos des expériences que nous vivons. Les croyances peuvent être positives ou négatives, nous motiver ou bien nous limiter, elles peuvent être diriger sur soi-même, sur les autres, ou le monde en général. En Analyse Transactionnelle, on parle de « méconnaissance » : un mécanisme inconscient qui nous conduit à ne pas voir la réalité telle qu’elle est réellement. Heureusement, il existe des outils et techniques pour nous permettre un équilibre entre nous et nous.
Et pour partager, voici une citation d’Henry Ford, à méditer :
« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »
« Que vous vous sentiez capable, ou que vous vous sentiez incapable, dans les deux cas vous avez raison ! »
La Soupe aux Cailloux
La soupe aux cailloux est une vieille fable populaire, connue dans le monde entier, et porteuse d’un message : en partageant nos ressources (qu’elles soient matérielles, intellectuelles ou émotionnelles) en collaborant tous ensemble, nous arriverons avec des petits « rien » à un grand tout. C’est une façon de penser qui donne du sens à à l’heure ou les individualités priment sur le collectif. Partager et non diviser, voilà tout l’enseignement de cette fable.
IL ETAIT UNE FOIS…
Une période de grande famine règnait à travers le pays. Chaque personne gardait jalousement le peu de denrée qu’elle pouvait trouver. Un jour, dans un petit village, arriva un soldat, demandant de l’aide pour préparer un repas. On lui dit « il n’y a rien à manger ici, tu ferais mieux de partir ! » le soldat répondit qu’il avait tout ce qu’il lui fallait pour faire une soupe aux cailloux, et qu’il aimerait la partager avec tous les villageois « tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un chaudron« … interloqué et curieux, un homme lui apporta un chaudron. Le soldat commença pas y faire chauffer de l’eau et y ajouta quelques cailloux. « Hum, c’est délicieux, dit le soldat, si seulement il pouvait y en avoir pour tout le monde ! et quel dommage que nous n’ayons rien d’autre à mettre dedans…elle serait encore meilleure cette soupe ! » c’est alors qu’une petite fille arriva et lui tendit une carotte, puis, petit à petit, tout le village finit par venir apporter quelque chose à mettre dans la soupe : une pomme de terre, un navet, des épices, des haricots, des choux, des oignons… Le soldat la gouta et dit « Cette soupe est vraiment très réussie, et chacun de nous aura à manger, si seulement… si seulement on y apportait un peu de viande, elle serait digne d’un roi ! » et c’est alors qu’une vieille dame, apporta sa contribution, comme tous les villageois, avec un beau morceau de viande. « La soupe est prête ! » dit le soldat, et tout le village se réuni, ensemble, pour déguster cette soupe aux cailloux, un repas chaud et inespéré, pour chacun d’eux…
Ce qu’il faut retenir :
- Partager nos ressources, talents, savoirs et connaissance relève de la volonté de coopérer et de collaborer
- Si chaque personne partage ses ressources, mêmes les plus infimes, le bénéfice sera pour tous
Réfléchissez et demandez vous, comment faire de cette fable un modèle à adapter à grande échelle, l’échelle d’une entreprise et comment l’élargir à toutes et à tous.