Aujourd’hui nous rencontrons Fadhila Brahimi, Coach d’entreprises et Directrice Générale du cabinet FB & Associés.
Agilité, communauté et amitiés
L’Agile Tour Bordeaux est un évènement qui nous tient particulièrement à coeur, c’est dans notre ville que se tient cette manifestation. On y parle bien entendu d’agilité (mais pas que) et pour joindre l’utile à l’agréable, c’est aussi une réelle occasion de revoir les copains agilistes qui font le déplacement pour donner une conférence ou faire partie du public.
Du côté des sponsors, des conférenciers ou dans l’équipe d’organisation, depuis son implantation à Bordeaux, Ayeba soutient l’évènement. Pour quelles raisons ? simplement parce que l’Agile Tour Bordeaux est un évènement gratuit pour le public, et que pour continuer à exister, il doit être soutenu, d’une façon ou d’une autre : sponsor, apport, intervention…
L’édition de cette année a été une pleine réussite, l’efficacité de l’équipe bénévole, nous le répétons : b-é-n-é-v-o-l-e, est sans appel, ils ont fait un boulot extra et nous leur tirons notre chapeau.
On démarre très fort avec la Keynote de Lionel Dricot, plus connu sous le pseudo @ploum, qui nous parle de bonheur sans travail. Il parlera des robots qui finiront par remplacer les humains… et il aborde un thème qui nous est cher, puisque nous militons depuis des années pour qu’il soit mis en place : le Revenu de Base. Au passage, on notera aussi les chaussures de Lionel 🙂
Pour nous (Fabrice et moi) cette édition a été… particulière : notre actualité personnelle ne nous a pas facilité la tâche, et j’en profite pour remercier Fabrice qui malgré l’épreuve personnelle qu’il traverse en ce moment, est resté présent à mes côtés comme nous l’avions décidé avant que le ciel ne nous tombe sur la tête (bien entendu pas en même temps).
Nous avons décidé de scinder les 2h15 qui nous étaient données, en deux sessions d’une heure.
La première session a été très dynamique, la seconde un peu moins.
C’est toujours intéressant pour nous, en tant que coach, d’observer et analyser (comprendre est une autre histoire) les différences d’un groupe à l’autre, ayant partagé les mêmes intervenants et la même présentation.
Nous sommes désolés quand même un peu pour les personnes qui s’attendaient à plus d’interactions ou même à un atelier, il nous aurait fallu pour cela des ressources que nous n’avions pas. On se rattrapera 🙂
Nous avons aussi eu de très bons et nombreux feedback, merci à vous !
Nous avons ensuite assisté à la session de Stéphane Langlois et David Larlet : deux « extra-terrestres » (on a adoré !) venus nous parler de « Pairmutation du Travail » (le leur), ou comment ils ont décidé de remettre en cause le paradigme du travail, tout ce qu’ils avaient connu jusque-là et se tailler un rythme, une manière de travailler sur mesure qui leur correspond, correspond à leurs attentes et à ce qu’ils sont et désirent. Un grand moment, même si je dois l’admettre, je n’ai pas tout compris !
Après une pause et un café nous filons vers un autre atelier au titre prometteur « Poser les bonnes questions au bon moment pour transformer nos problèmes en challenge », qui m’a finalement laissée… coite. Personnellement, je me suis sentie mal à l’aise lors de cet atelier à cause de l’absence totale de cadre (une des règles fondamentales du coaching : poser le cadre).
Une pause et un café bien mérités et c’est l’heure de la keynote de clôture… que j’ai trouvé exceptionnelle, mais me direz-vous, je manque peut être d’objectivité ? quoique… Une dose (Stéphane si tu nous entends…) de bonheur, d’humilité et d’humour par Alexis Monville pour clôturer les sessions de cette première journée.
Direction ensuite le OFF qui prout (dont je suis la « marraine » accidentelle) pour partager un excellent moment avec nos amis, parce que l’amitié, ça rend réellement HEU-REUX.
Des bises et à l’année prochaine 🙂
Coaching Dojo à Bordeaux
Il y a presque deux ans maintenant nous avions co-organisé un Coach Retreat, journée centrée sur le coaching à laquelle vous avez été très nombreux à participer, et vous avez bien fait puisque cette journée a été très riche en partage, échanges et convivialité.
Bien entendu cette journée était entièrement gratuite et vous avez pu découvrir et expérimenter des techniques de coaching, échanger avec des coachs (Yves Hanoulle, Fabrice Aimetti…) et des non-coachs puisque cette journée se veut résolument ouverte à tous et sans conditions… ah si il y a une condition : être contributeur de la journée et non simple consommateur.
Nous avons décidé de remettre le couvert ! Sous le nom de « Coaching Dojo » nous souhaitons réunir des personnes qui souhaitent approfondir, découvrir, développer, transmettre, apprendre, partager… des techniques de Coaching et de Facilitation qui les aiderons dans leur quotidien.
Petit rappel du principe de cette journée :
« Répéter des petites séances de coaching en petits groupes en retraitant la même histoire et en introduisant progressivement des techniques de coaching différentes. »
Nous sommes actuellement à la recherche d’un lieu permettant d’accueillir gratuitement cette journée (si vous avez des pistes, faites le nous savoir), une fois le lieu trouvé nous pourrons communiquer sur la date.
Vous pouvez d’ores et déjà nous faire un coucou (par mail, téléphone, Twitter, Facebook, Messenger, Skype, WhatsApp, pigeon-voyageur ou encore nuages de fumée) pour nous dire que vous êtes intéressé(e) par ce Coaching Dojo (cela nous aidera à trouver le bon local pour le bon nombre de personnes) et vous ne voulez rater ça pour rien au monde ! À ce sujet nous pouvons déjà vous dire que cette journée se fera un samedi.
Nous sommes persuadés que le partage du savoir est illimité, contrairement au partage d’une pizza. C’est pour cette raison que depuis la création d’Ayeba, nous nous investissons sans compter dans ce type d’action, et nous comptons bien continuer à le faire.
Tu ne joues pas ? Alors tu es mort !
Récemment lors d’une rencontre inter-entreprises j’ai pu entendre cette phrase :
« Si tu ne joues pas, c’est que tu es mort »
À première vue ça fout les jetons, mais en fait pas du tout, bien au contraire, que dis-je BIEN AU CONTRAIRE. Que de temps passé à expliquer à des chefs d’entreprises, managers, décideurs… l’importance, l’utilité, le bénéfice du jeu, et je parle là du « jeu sérieux » en entreprise (le fameux « serious game » ma bonne Dame, mon bon Monsieur).
Les jeux sont partout
Elle est profonde cette phrase, parce que même si nous ne jouons pas à des jeux vidéos ou des jeux de sociétés, et bien nous pouvons nous adonner à d’autres jeux :
- jeux de séduction (non non, je vous vois venir…)
- jeux de pouvoir,
- jeux de rôles (parfois on joue le naïf, le méchant, la victime, le chef…)
- jeux psychologiques.
Mais bien sur que nous jouons, nous jouons tout le temps !!
Un type très intelligent a dit un jour :
« On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation » Platon
un autre :
« Joue et tu deviendras sérieux » (sérieux ?!) Aristote
et un dernier pour la route :
« Le jeu est la forme la plus élevée de la recherche » Einstein.
Bref uniquement des êtres humains hyper intelligents qui depuis toujours parlent du jeu comme moyen d’expression et de réalisation.
L’Homme a besoin de jouer
L’être humain est fait pour jouer, dès qu’il le peut, depuis sa plus tendre enfance et jusqu’à la fin de sa vie, c’est un postulat de base : pour se développer encore et toujours l’homme a besoin de jouer. Le jeu est naturel et à la base de tout apprentissage, il suffit de noter le nombre de « jeux d’éveil » inventés et créés à destination des bébés et des enfants. Manifestement le jeu a souvent, à tort, mauvaise réputation dès qu’on l’introduit dans le monde du travail, parce que travailler c’est sérieux… aussi sérieux que de vivre, manger, dormir, rire…
Le jeu stimule, il fait appel à notre imagination, à notre cerveau droit, et le cerveau droit est tout aussi essentiel que le gauche. Non non non ce n’est pas uniquement avec notre cerveau gauche que l’on résout des problèmes, le cerveau droit AUSSI sait le faire et il le fait de manière différente, à condition qu’on le laisse faire…
Jouer c’est travailler
Le jeu favorise le «mieux se connaître», cela tombe bien car les équipes les plus performantes sont souvent celles qui se connaissent le mieux, s’apprécient et gère leurs tâches ou leurs projets collaborativement et cerise sur le gâteau : la part belle est laissée à l’émotion. Rappelons les quatre émotions de base : la joie, la colère, la peur et la tristesse.
Le jeu favorise la joie, émotion essentielle chez l’être humain puisque le protocole de la joie est… le partage. La joie se partage, le jeu est partage. Et jouer c’est travailler, cela ne veut pas dire « arrêter de travailler et jouer à la place de travailler »… J’ai eu une formatrice il y a quelques années qui disait qu’il ne fallait ni travailler, ni s’amuser mais se « tramuser ».
Chez Ayeba cela fait des années que nous proposons le jeu envers et contre tous, alors bien heureusement nous ne sommes pas les seuls, on a plein de copains qui eux aussi sont comme nous persuadés que le jeu peut résoudre bien des problèmes. Régulièrement nous l’utilisons dans nos missions, formations et ateliers : ne dit on pas qu’un adulte créatif est un enfant qui a survécu ?!
Et bien sur nous allons continuer à le faire, un peu comme le collaboratif, plus de 10 ans que nous en parlons, 10 ans que nous l’appliquons et même en dehors de notre activité professionnelle.
Événements
Tout cela pour vous parler d’un évènement que nous ne manquons jamais et qui cette année à lieu à Bordeaux et que nous en sommes RAVIS ! Il s’agit d’Agile Games France 2015, évènement sur 2 jours durant lequel nous allons partager, échanger, rire, construire, apprendre, surprendre, mobiliser et enfin actionner auprès des personnes les plus importantes et que nous souhaitons sensibiliser : tous ceux qui sont ouverts au « jeu » et ils ont tout à y gagner.
Notez aussi dans vos agendas que début mars aura lieu le premier ScrumWine de 2015 et cette soirée sera centrée sur l’apprentissage et les jeux.
Alors on joue ensemble bientôt ?
Découvrez :
- Le Wiki Agile Games France
- Le Meetup du prochain ScrumWine
- Notre formation Démultipliez votre énergie créative avec les « Jeux d’innovation »
- Article Agile Games France 2012
Source photo : legoseriousplay.ro
Retour sur mes 2 jours à l’Agile Tour Bordeaux 2014
Deux nuits se sont passées depuis ma conférence à l’Agile Tour Bordeaux, je crois que les choses se sont aplanies je peux maintenant avoir un regard objectif sur ces 2 journées, puisque cette année l’édition bordelaise se passait pour la première fois sur deux jours.
Une petite pointe d’émotion en arrivant devant le campus IONIS hébergeant les écoles ISEG & Epitech, même si j’y viens toutes les semaines pour retrouver mes étudiants, l’émotion était surtout due au fait que l’année dernière j’étais dans l’équipe d’organisation, et je me suis même surprise à dire «mais pourquoi je ne suis pas restée dans l’orga ?» ! Bien entendu j’ai mes quelques raisons, liées notamment à un emploi du temps chargé et peut-être une surchauffe, car organiser des évènements, comme l’Agile Tour ou encore le TEDx demande beaucoup, mais alors beaucoup d’énergie. Et cette année encore, l’équipe était au top et nous a organisé une superbe édition !
Ce que j’ai particulièrement apprécié lors de cette édition :
- retrouver cette ambiance si particulière, et particulièrement bienveillante qui existe lors de l’ #atbdx
- retrouver des personnes que je ne peux croiser que lors d’Agile Tours et que j’ai plaisir à revoir
- faire la connaissance de nouvelles personnes qui seront dans la catégorie du dessus l’année prochaine
- cet esprit de partage et de collaboration qui permet l’enrichissement des personnes, des équipes et des organisations
- ressortir gonflée à bloc par tant d’interactions !
- voir plus de femmes !
- Se faire « croqué » par Romain Couturier en live, priceless, on se revoit bientôt à Bordeaux 😉
- un gros coup de cœur pour l’Open Space et la manière dont l’a facilité Alexis (@alexismonville) apprendre et partager en quelques heures ce qui parfois peut prendre des mois
- le plaisir reçu à la fin de la keynote par tout le feedback positif et les questions liées à notre intervention
- la leçon apprise lors de ma préparation de la keynote et qui m’a rappelé à quel point nous sommes tous humains, poke Fadhila Brahimi 😉
- le feedback moins positif sur notre keynote et le fait qu’elle ait pu surprendre (on aime/on n’aime pas, et dans les deux cas c’est bien : axe d’amélioration)
- les déjeuners au top !
- le fameux Off qui Prout qui à chaque fois sont des moments uniques et joyeux
- que beaucoup se soient rendus compte que je ne MORDS pas !
- la loi des 2 pieds : si tu n’es ni en train d’apprendre, ni en train de contribuer : tu as le droit de partir et c’est ok !
- et enfin l’humour de Michael Borde (@michael_borde)
Pour que ce soit soit parfait, il aurait fallu :
- plus de conférences liées à l’humain, au management, au jeu ou à la dynamique de groupe (pardon amis développeurs) parfois difficile à suivre pour une néophyte comme moi en matière de code ou de technique
- qu’on change de lieu pour le Off qui Prout (poke Bastien)
Keynote de Clôture
Cette keynote est le fruit de dizaines d’heures de préparation, à distance puisque nous ne sommes pas localisées Fadhila et moi au même endroit (elle est à Paris, je suis à Bordeaux). C’est donc Skype, téléphone, sms… que nous avons utilisés en amont. Fadhila est arrivée jeudi matin tôt à Bordeaux, nous avons pu ainsi répéter. C’est lors de ces répétitions que nous nous sommes rendues compte de la confrontation de nos cadres de référence, avouez que de se retrouver face au concept que nous allions traiter, nous ne pouvions pas nous le garder pour nous ! (d’ailleurs en coaching cela s’apparente à un processus parallèle…). C’est donc cette chute en fin de keynote que nous avons du retravailler et que nous avons souhaité « sketché » pour partager le rire plutôt que la retenue. Les rires entendus durant la keynote nous ont convaincues que c’était comme cela qu’il fallait faire, les personnes présentes étaient les bonnes personnes, et ce qui s’est passé était la meilleure chose qui pouvait se passer 😉 MERCI !
Quelques photos de ces deux jours :
Rupture Douce – Saison 2
La tribu des grenouilles agiles s’est agrandit pour cette nouvelle édition ! C’est avec enthousiasme que nous avons participé (Alexis et moi-même) à l’écriture de ce livre.
Rupture Douce est un livre à mettre entre toutes les mains, c’est un livre qui parle d’Agilité (mais pas que… ça parle aussi d’humains, de collaboration, de valeurs, de communication, de coaching…). Cela est raconté sous forme d’histoires, tout aussi passionnantes les unes que les autres. Pour la notre, nous avons choisi d’aborder le thème des différentes postures nécessaires pour accompagner un changement, dans notre cas il s’agit d’une transition vers l’agilité effectuée lors d’une de nos missions…
Rupture Douce ce sont 25 auteurs, 50 mains qui ont collaboré pour réaliser un livre accessible, humain et générateur d’idées !
Pour le commander rien de plus simple, rendez-vous chez Lulu, et pour finir les histoires en beauté 😉 : tous les auteurs ont participé bénévolement au projet et toutes les recettes générées par la vente du livre seront reversées à une oeuvre caritative.
Bonne lecture !
Forum « Néo-Médias, Nouveaux Métiers »
La 7e édition du Forum « Néo-Médias, Nouveaux Métiers » organisée par SRC Bordeaux s’est déroulée le 15 février 2013.
Le programme de cette journée était riche. On a parlé Cloud Computing, usages du numérique, objets connectés…
Nos coups de coeur de la journée :
- Sophie Trouillet de la ville d’Eyzines, parlant de la médiation culturelle via les réseaux sociaux
- Jean-Louis Blouin, Président de l’ADEISO et I2S, démontrant l’intérêt des méthodes agiles et de l’usage des logiciels libres, parlant du plaisir des créateurs et des utilisateurs (d’ailleurs Alexis est intervenu il y a quelques semaines pour des sessions sur les méthodes agiles pour les 1ère année de IUT SRC)
- Serge Soudoplatoff, pour une cloture de la journée sous forme d’ouverture du champ des possibles, montrant qu’Internet peut-être un support pour expliquer le nécessaire changement de nos croyances en terme d’organisation : nous sommes déjà dans un mode contributif, adaptons nos organisations !
- Sans oublier bien sur l’excellente animation de Eric CATTELAIN, la cloture de Karsten KUROWSKI et l’organisation de Philippe METAYER et des étudiants de SRC Bordeaux
C’est avec une satisfaction non dissimulée que nous avons écouté leur intervention, nous nourrissant parfois de chacun de leurs mots tant ils faisaient écho aux valeurs et principes que nous défendons au sein d’Ayeba, ces valeurs et principes sont depuis toujours au coeur de notre activité. On dit que l’être humain doit connaître sa raison d’être, d’exister, c’est aussi valable pour les entreprises et les organisations.
Pour ma part (Isabel), j’ai été ravie de retrouver Serge (Soudoplatoff), depuis notre collaboration lors du TEDxBordeaux 2011, chacune de nos retrouvailles est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur nous-même, un peu plus sur les autres et un peu plus sur le monde, ça n’a pas de prix. Conquise également par l’intervention de Jean-Louis Blouin qui en plus d’avoir été brillant, a su nous faire rire et sourire : Messieurs, chapeau bas !
« Apprenons à rêver, et peut-être alors verrons nous la vérité » Kékulé
Un grand merci et un grand bravo à tous pour cette excellente journée !
Open Innovation, des idées à la portée de tous
Loin d’être une nouveauté, l’open innovation est encore à mon sens, trop peu connue et peu utilisée, et quel dommage car c’est se priver là d’une source extraordinaire d’idées.
L’innovation ne s’invente pas, elle prend vie au travers de collaborations, d’échanges et de partages d’idées en passant par les relations qui existent entre les personnes.
En matière d’open innovation, le logiciel libre (l’open source ? cf article Ayeba et les commentaires à cet article) en est un parfait exemple : comment en unissant les savoirs, les connaissances et les expertises nous parvenons à un résultat, largement partagé où chacun prend part à la construction et où le bénéfice est commun à tous, à la fois aux développeurs et aux utilisateurs, avec une amélioration continue qui ne s’essouffle jamais !
L’open innovation ne concerne pas uniquement le logiciel libre ou encore les sociétés industrielles, elle est aujourd’hui accessible et employée dans dans tous types d’organisation. Pour ce faire elle se pratique de manières différentes, en voici deux exemples :
-
en interne :
Au sein même d’une organisation, par la constitution de groupes de travail réunissant différents rôles et fonctions de l’entreprise et permettant un échange de connaissances, de savoirs et d’expériences mis en commun pour un bénéfice rapidement atteignable. Chacun est impliqué et apporte sa pierre à l’édifice, l’engagement est mutuel. Ces groupes de travail internes dépassent largement la frontière du service innovation et impliquent absolument tous les employés et plus seulement une élite, la pensée véhiculée est que les idées émanent de toutes les personnes.
-
en externe
Il est tout à fait possible pour un ou plusieurs membres d’une organisation de faire partie d’un groupe d’open innovation, les idées se crées au delà des frontières de l’entreprise, bien entendu dans le respect des engagements de chacun, des enjeux et des risques. Les contributions dépassent le cadre plus fermé de l’entreprise et les idées générées par ces groupes peuvent parfois elles aussi dépassées les frontières terrestres !
L’open innovation est aussi synonymes d’évolution, elle permet l’accès plus rapide à l’information, aux sources même de l’information (les contributeurs) et d’adapter nos modes de pensée, les interlocuteurs et contributeurs devenant plus nombreux et étant issus de régions, pays, continents et cultures différentes, elle incite à nous ouvrir aux autres et finalement nous ouvrir au monde.
L’open innovation permet donc d’assembler les idées, de partager une vision, de stimuler les personnes et d’identifier de nouveaux axes de progrès. Elle est donc bien synonyme d’évolution.
Dans un autre billet, je reviendrai sur l’aspect «humain» de l’open innovation, le sujet est si vaste qu’il mérite, au moins, un nouvel article.
Conversation avec des femmes 2.0 de Bordeaux
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=srZySsdEylk&w=560&h=315]
Hier au Salon de l’Entreprise en Aquitaine, j’ai animé la table ronde «Devenir EntrepreneurE Digitale -comment utiliser les outils du Web 2.0 pour développer son entreprise» organisée par le club des Drôles d’EntrepreneurEs.
Pour animer ce débat j’ai eu le plaisir d’accueillir :
Céline Frontera, sociologue, ethnologue et co-fondatrice de Thémis Network
Nathalie Dujardin, directrice de l’agence de communication Bee Digitale
Nathalie Vidal, Coach-Conseillère en image, L’Atelier de Soi
Cette table ronde s’annonçait très riche nos intervenantes évoluant dans des domaines d‘activités différents, et toutes bien entendu sont reliées par… le digital.
Le web permet de valoriser son entreprise, sa marque et son identité professionnelle, pour cela bien entendu quelques fondamentaux indispensables comme un site internet ou un blog, une page (professionnelle ou pas…) Facebook, une visibilité également sur le réseaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Viadéo… et tout cela à porter de main, car le web 2.0 a permis aux internautes de passer de spectateurs à acteurs, de lecteurs à auteurs, et oui c’est là toute la magie du web. Les informations circulent, se partagent et avec une bonne maîtrise, vous entendrez bientôt… parler de vous. C’est donc une véritable place de la communication à la portée de tout entrepreneur disposant de peu de moyen au début de son activité : mettre en valeur son entreprise à moindre coût.
Si le chemin pour arriver au digital se fait finalement de façon assez naturelle, voire inévitable pour certains d’entre nous, la manière de s’approprier les outils et la façon de gérer ses actions, sa visibilité, sa prise de parole sur le web, n’est pas la même. Car si le digital offre bien des avantages en termes de visibilité professionnelle et de reconnaissance, en plus d’être un lieu extraordinaire de conversations et de communication, il peut parfois aussi, comme nous l’avons vu avec certaines intervenantes, devenir une véritable addiction (et à ce moment précis j’ai même entendu un petit cri dans le public) devenant ainsi des connectées quasi permanentes ! Nul besoin de s’affoler pour autant, il suffit de maîtriser son temps (le web peut devenir un animal chronophage très gourmand, qu’on se le dise), appréhender le web avec des objectifs et une stratégie clairs et définis vous éviteront de devenir son prisonnier. Maintenant si votre relation au web relève de la passion, vous êtes en droit de la vivre !
Concernant le sujet de la vie privée, encore une fois nos quatre invitées n’avaient pas la même utilisation du digital. certaines prônant une barrière infranchissable entre la vie privée et la vie professionnelle, d’autre au contraire étant dans un partage un peu plus élevé en ce qui concerne leur identité ON et OFF web, bien entendu sans rentrer dans la sphère intime. A mon sens, je pense qu’il appartient à chacun de gérer son e-réputation, de dire ou de ne pas dire, de donner ou de ne pas donner accès à certaines informations plus personnelles mais il y a une condition sine qua non à respecter : être capable d’assumer.
Pour le mot de la fin, je reviens volontiers sur cette notion de plaisir, car si travailler requiert bien souvent du sérieux, il n’est en aucun cas incompatible avec le plaisir…
Nous aurions voulu que cette table ronde dure un peu plus longtemps, passionnées par le sujet nous n’avons pas pu toujours aller au fond des choses, ni aborder toutes les questions , mais finalement, ne peut-on pas y voir l’occasion d’une nouvelle table ronde ? et cette fois-ci, promis, nous aurons plus de temps.
Je remercie chaleureusement Celine, Nathalie, Anne-Victoire et Nathalie pour la qualité de leurs interventions et leur bonne humeur.
Social learning : Methodes d’Apprentissages Collaboratives en Entreprise
J’ai eu l’occasion de participer à un Barcamp il y a quelques jours, et à ma table le sujet de notre atelier était le Social Learning.
Force a été de constater que si le terme de Social Learning évoque une certaine idée de ce que c’est, il a été néanmoins avancé plusieurs définitions. Voilà qui plantait le décor et incitait à partir à la découverte de cette méthode collaborative…
Je m’intéresse depuis quelques temps déjà à ce sujet, et je m’inspire ici du livre blanc du Social Learning, plusieurs personnalités y donnent leur définition, explications à la clé.
Alors qu’est ce donc le Social Learning ?
Ce sont des pratiques d’apprentissage informel associées à des outils permettant de capitaliser, de partager et d’enrichir des connaissances à partir de la collaboration» (cf Le Livre Blanc du Social Learning)
Nous l’aurons compris, le Social Learning est un apprentissage social, il n’y a plus de «détenteur» unique du savoir et de la connaissance mais un échange de savoir, de compétences et d’expériences entre personnes (un pré-requis : l’apprentissage classique professeur/élèves est nécessaire avant de pratiquer le social learning). Lorsque l’on se retrouve face à un problème, c’est auprès de l’ensemble d’une communauté d’entreprise que l’on va chercher la réponse ou la solution.
Non sans rappeler certains principes des méthodes agiles, l’apprentissage se fait par itérations. Une véritable collaboration, au delà du «simple» travail en équipe, est nécessaire et indispensable pour que puisse apparaître le fruit de la solution et ainsi mettre en place un réelle pédagogie de l’apprentissage dans un environnement collaboratif.
Les outils 2.0 vont faciliter la mise en oeuvre du Social Learning : blogs, wiki, réseaux sociaux, intranet etc… chacun au sein de l’entreprise pourra communiquer, échanger, témoigner, converser, participer à mettre en place cet environnement collaboratif, et ainsi capitaliser les savoirs.
De mon point de vue, cet environnement collaboratif et participatif va également permettre d’éradiquer une sorte «d’isolement professionnel» en faisant tomber quelques barrières comme la peur voire même la honte de ne pas savoir et donc de demander. Le social learning invite réellement à la collaboration entre personnes dans un objectif de performance, loin de toute compétitivité entre membres d’une même équipe, même société, ce qui aura pour effet aussi bien l’amélioration individuelle et collective, à la fois sur un plan personnel et professionnel.
Pour aller plus loin, je vous invite à lire le livre blanc du Social Learning, et pourquoi pas, le mettre en place au sein de votre organisation !