Dans La part du colibri, l’espèce humaine face à son devenir, Pierre Rabhi rappelle l’enseignement de la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l' »oiseau mouche », ami des fleurs…
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre.
Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu.
Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »
« Telle est notre responsabilité à l’égard du monde »,conclut Pierre Rabhi, « car ne nous sommes pas totalement impuissants si nous le décidons.«
» l’autruche , quand il faut voler , dit :je suis chameau ; et quand il faut porter un fardeau, dit :je suis un oiseau »
proverbe turc (en Turquie, l’autruche se nomme l’oiseau chameau )
Vaste sujet que celui de la responsabilité ! Déjà tout petit, l’homme peine à donner de lui , prenant et oublieux de rendre, manquant de cet esprit de solidarité . et d’altruisme.
Heureux jeudi de l’Ascension…à tous les colibris !